Nos valeurs

L’intervention des bénévoles d’accompagnement se construit et s’élabore au fil du temps en lien avec les soignants, les malades et leurs familles à travers une connaissance et une reconnaissance mutuelle.

 

Ils assurent une présence et une écoute bienveillante auprès de ceux qui souffrent, soulignant à quel point il est important de pouvoir mourir accompagné et dans la dignité.


La dignité

Elle est définie dans la déclaration universelle des Droits de l’Homme du 10 décembre 1948 (article 1) : « La dignité est inhérente à la personne et elle est inaliénable. » Elle ne dépend ni de son état physique ou moral ni de sa situation sociale.

 

Pour JALMALV la personne ne se réduit pas à sa maladie ou à sa dégradation physique. Quel que soit son état, elle garde toute sa dignité et reste membre à part entière de la communauté humaine.

 

Dans certaines circonstances, particulièrement difficiles, la personne malade peut éprouver un sentiment de dégradation voire de déchéance, et douter de sa propre dignité. 


Mais la dignité ne se perd jamais, même lorsque l’on croit avoir tout perdu. 

 

Il ne s’agit ni de hâter la mort, ni de l’empêcher mais de vivre ensemble le temps de la fin de vie.

Les bénévoles s’adressent à la personne comme sujet et l’aident ainsi à restaurer son sentiment de dignité.

 

Les conditions de vie et de soins qui lui sont alors proposées, le regard de l’autre, sont essentiels pour restaurer et respecter le sentiment de dignité.

Le respect de la vie

JALMALV reconnaît la personne mourante comme un vivant jusqu’à son dernier souffle.

 

Notre société porte souvent un regard négatif sur les personnes gravement malades, en fin de vie ou fragilisées. Ce regard négatif isole et exclut. Il aggrave aussi pour ces personnes le doute sur la valeur ou le sens de leur existence.

 

Pour JALMALV, l’accompagnement et les soins palliatifs permettent à la personne malade et à ses proches, de vivre sa fin de vie sans avoir, ni à en hâter la fin (euthanasie), ni à la prolonger par une obstination déraisonnable (acharnement thérapeutique).


Ce sont les raisons pour lesquelles JALMALV œuvre au développement des soins palliatifs et de l’accompagnement car ils offrent aux personnes malades, aux proches et aux soignants une alternative à une question éthique que l’euthanasie laisse sans réponse.

La solidarité

« Exister, c’est être en lien. »

Le bénévole représente la société. Il établit un lien de solidarité avec la personne qu’il accompagne.

 

Accompagner, c’est s’engager comme être humain envers un autre être humain. Cette relation se vit dans une réciprocité et un enrichissement mutuel. Elle contribue à développer en chacun son humanité.

 

Pour JALMALV, l’accompagnement témoigne d’une démarche citoyenne de solidarité : il est nécessaire de sensibiliser tous les membres de la société pour faire évoluer les mentalités et les attitudes face à la maladie grave, au grand âge et à la mort.


Changer notre regard et parler de ces questions permet de développer les solidarités autour de celui qui souffre ou qui va mourir et de soutenir chacun dans sa place d’accompagnant naturel.

La mort doit retrouver sa juste place.

 

La mort est un événement social qui fait partie de la vie.